Le Musée des Beaux-Arts de Gand (MSK) inaugurera ce week-end la première exposition monographique consacrée au peintre flamand Theodoor Rombouts, qui a vécu au 17e siècle à Anvers.
Au début du 17e siècle, le peintre était une valeur sûre du milieu artistique anversois. Cependant, son héritage a été éclipsé par les œuvres de ses contemporains, Peter Paul Rubens et Antoon Van Dyck.
Avec "Theodoor Rombouts, virtuose du caravagisme flamand", le MSK veut le sortir de l'ombre. Le jeune Rombouts a émigré en Italie, où il est inspiré par le peintre révolutionnaire Le Caravage (1571-1610) et son principal disciple Bartolomeo Manfredi (1582-1622).
Le MSK entretient un lien particulier avec l'artiste anversois. L'institution possède deux de ses œuvres importantes dans sa collection: "L'Allégorie du banc des Échevins des Parchons" (1627-28), la plus grande toile de Rombouts, et "L'Arracheur de dents" (vers 1628), une mise en garde typiquement caravagesque contre les charlatans. Cette dernière œuvre a été restaurée spécialement pour l'exposition.