Rien ne semble arrêter la K-pop. Pendant longtemps, seul le Moyen-Orient semblait peu sensible à ce genre musical sud-coréen porté par des groupes comme BTS ou encore Blackpink. Mais cette tendance est en train de s’inverser, notamment en Arabie saoudite.
Il y a encore quelques décennies, la musique était vue d’un très mauvais œil en Arabie saoudite. Surtout celle venue d’Occident. Les mentalités sont toutefois en train d’évoluer dans le royaume ultra-conservateur sous l’impulsion du prince héritier Mohammed Ben Salmane. Bien qu’il ne soit pas roi, c’est lui qui dirige l’Arabie saoudite au nom de son père, le monarque Salman, qui a 86 ans. Le souverain "bis" mise sur la culture pour diversifier l’économie du royaume, très dépendante du pétrole.
Dans cette optique, l’Arabie saoudite accueille de plus en plus d’événements d’envergure internationale. La KCON est l’un d’entre eux. Cette convention annuelle célébrant la vague culturelle coréenne se tiendra du 30 septembre au 1er octobre au Boulevard Riyadh City. Des grands noms de la K-pop comme New Jeans, ATEEZ, STAYC et The Boyz monteront sur scène durant ce grand festival, organisé par le géant du divertissement CJ ENM.
Cela fait déjà quelques années que le royaume vibre au rythme de la K-pop. Super Junior est le premier boys band sud-coréen à y avoir donné un concert en juillet 2019. Trois mois plus tard, c’était au tour de BTS de se produire au stade international du Roi-Fahd, à Riyad, devant près de 30.000 personnes, malgré les appels au boycott de défenseurs des droits de l’Homme et de certains de leurs fans.