Ce n’est pas un requin, pas davantage un poisson-chat ou un esturgeon géant. Et si l’insaisissable monstre du Loch Ness était… une anguille géante ? Après une longue étude, dont les résultats ont été dévoilés jeudi, un scientifique néo-zélandais vient conforter cette hypothèse.
Le généticien Neil Gemmel, de l’université d’Otago à Dunedin (Nouvelle-Zélande), a analysé et séquencé les ADN de 250 échantillons d’eau recueillis jusque dans les profondeurs du lac écossais. Les résultats ont conduit le scientifique et son équipe à écarter l’hypothèse d’un reptile venu du fin fond du Jurassique. Le "monstre", affectueusement surnommé "Nessie", et dont la plus ancienne observation remonte au VIe siècle après JC, n’est pas un plésiosaure, un grand reptile aquatique. L’étude permet également d’écarter d’autres hypothèses de poissons géants, comme le silure, esturgeon ou même le requin du Groenland.