De l'Oustau de Baumanière aux Baux-de-Provence en passant par l'île de Noirmoutier où brillent les deux étoiles d'Alexandre Couillon à l'hôtel-restaurant La Marine, le miel "fait maison" incarne l'un des engagements des chefs pour sauver les abeilles.
Le changement climatique mais aussi la pollution, l'utilisation de pesticides et la prolifération du frelon asiatique oriental représentent une menace destructrice pour ces insectes pollinisateurs indispensables à l'équilibre de la biodiversité. Leur travail est essentiel pour la reproduction des fleurs et la production des fruits, des légumes, des oléagineux.
En préservant les abeilles, c'est aussi la chaîne alimentaire que nous sauvegardons et par conséquent notre alimentation.
Selon Greenpeace, 75% de la production mondiale de nourriture dépend aujourd'hui de la pollinisation.
Dans le Bordelais, dans l'ancien château du peintre Henri de Toulouse-Lautrec, le destin était tout tracé pour le restaurant baptisé Les Abeilles. Gérée par le chef Sébastien Piniello, la table du château Malromé est annexée à une colonie de vingt ruches installées dans le domaine où un hectare de jachères fleuries de plantes mellifères invite les insectes à butiner à leur guise. Au menu : miels de châtaignier, d'acacia, de fleurs, tilleul et ronce. Le Château Malromé vend d'ailleurs le fruit de sa production via une boutique en ligne.