La Croatie et le Maroc faisaient partie du groupe de la Belgique. Ces deux nations se retrouvent qualifiées pour le dernier carré de ce Mondial 2022. Selon Clément Tainmont, "ça montre que face au Maroc, les Diables n’étaient pas prêts pour les jouer surtout collectivement. Il fallait être prêt à se dépasser et à trouver des ressources, surtout au niveau du mental pour battre ce genre d’équipe. La défaite face au Maroc survient car ils n’étaient pas prêts pour le combat".
Il continue, "c’est face à la Croatie qu’on a vu la meilleure prestation de l’équipe belge, ils ont été cherchés les ressources dans leurs origines, pour faire ce qu’ils font de mieux. De les avoir autant bousculés, cela montre que l’on a fait une grande prestation car c’est une nation difficile à aller chercher."
Pascal Scimè poursuit la réflexion, "quand tu connais tes faiblesses et que tu sais jouer en fonction d’elles, tu en fais une arme. Walid Regragui savait que son équipe était moins forte, mais il a un plan, toujours le même, mais super bien interprété par ses joueurs. Au final, c’est une équipe très européenne, elle n’a rien d’une équipe africaine. D’abord, il garde le 0 et puis comme l’adversaire commence à se poser des questions, ils obtiennent une opportunité et ils réussissent à faire la différence. Convaincre que c’est possible, ça relève du génie."
"Quand on fait le bilan de cette Coupe du Monde avec les qualifiés actuels, le succès est fortement lié à la mission collective de chaque pays. L’Argentine est en mission collective pour l’individualité qu’est Messi. La Croatie, tellement de créativité et de solidité. Le Maroc, mission à l’extrême, un plan de jeu pour contrer l’adversaire. La France et l’Angleterre qui s’affrontent ce soir, sont également en mission et prêtes pour le collectif", ajoute Clément Tainmont.
Pascal Scimè conclut, "on aura une opposition de style en demi-finale. Mais à la fin ce sont les valeurs d’organisation, d’abnégation et de résilience qui font la différence."