Une personne d'origine maghrébine ou turque sur cinq affirme avoir été victime de discrimination lors d'une recherche d'emploi en Belgique, ce qui est bien plus élevé que la moyenne européenne. Dans la capitale, les chiffres parlent d’eux-mêmes: le taux d’emploi des Bruxellois d’origine belge s’élève à 71%, contre 35% pour ceux d’origine étrangère.
A Bruxelles, dès le 1er janvier, les inspecteurs régionaux pourront procéder à des tests de situation et recourir à la technique du "mystery calls". Le gouvernement bruxellois devient précurseur par rapport aux autres régions du pays. Bruxelles prend des mesures radicales même si le ministre de l’Emploi, Didier Gosuin, reconnait que " le progrès est faible en matière de diversité de l'emploi".
Alors comment enrayer le phénomène? Comment rebondir et inverser la tendance? Plusieurs initiatives ont vu le jour pour améliorer et valoriser la diversité dans l’entreprise. Cela passe notamment via du mentorat, nous l’évoquerons durant l’émission avec des exemples concrets.
Et le bâton, la menace vis-à-vis de l’entrepreneur, est-ce le seul remède? Quid du secteur public? L’administration applique-t-elle aussi les lois anti-discriminations?
On aborde cette question complexe de la discrimination à l’embauche, en direct, ce vendredi dès 12h30 sur les ondes bruxelloises de La Première avec le ministre bruxellois de l’Emploi, Didier Gosuin, avec David Piscicelli, conseiller au service d’études de l’UCM et Mathieu Le Grelle, co-fondateur de Duo For a Job.