Allergies, digestion difficile, diabète, cholestérol, voire cancers : la liste des méfaits d'une consommation importante et régulière de lait ne cesse de s'allonger ces dernières années. Les études et les débats se succèdent pour pointer du doigt l'aliment star du petit déjeuner et des gâteaux de grand-mère, dont les ventes ont pourtant bondi en 2020, en plein confinement. Le Belge a d'ailleurs retrouvé le goût du lait depuis plus d'un an !
Lire aussi : Quels laits végétaux pour remplacer le lait de vache ?
Plusieurs équipes de scientifiques de l'University of Reading, de l'University of South Australia ou encore de l'University College London se sont sérieusement penchées sur le sujet en menant une méta-analyse des données existantes sur un large échantillon, soit plus d'1,9 million de personnes.
Les chercheurs ont fait le choix d'adopter une approche génétique de la consommation de lait en examinant une variation du gène de la lactase associée à la digestion des sucres du lait, que l'on appelle lactose. Cela a permis d'identifier les personnes qui consommaient des quantités élevées de lait.