En termes d’espace disponible par tête de cochon, le label Bio fait mieux que le "Cochon Bien-être". En Bio et en selon l’âge du cochon, l’animal dispose de deux à trois fois plus d’espace, d’un parcours extérieur et de paille en guise de litière. Ce sont des critères obligatoires. Marc Laurent, éleveur et représentant des éleveurs de la filière "Cochon Bien-être", nous parle de ces différences : "Chez moi, par exemple, faire du Bio, c’est impossible. Parce que mes bâtiments sont accolés l’un à l’autre, je n’aurais pas de surface à l’extérieur suffisante. Et en plus, dans mon permis d’exploiter, je ne peux pas laisser sortir les porcs." Le label "Cochon Bien-être" était pour Marc Laurent, également, un bon compromis.
"C’est une avancée, au niveau du bien-être animal."
"De cette manière-là, on arrive quand même à produire un porc à un prix raisonnable, parce que tout le monde ne pourrait pas se permettre de manger du bio, non plus, bien entendu."
Les consommateurs ... ne doivent pas croire, que soudainement, ils vivent au paradis, le paradis des porcs pour ainsi dire.
C’est un mieux-être pour les porcs indéniablement, mais peut encore mieux faire, diront les associations de défense du bien-être animal. Michel Vandenbosch, le président de Gaia, a passé en revue le cahier des charges de ce nouveau label : "Les gens ne doivent pas croire, les consommateurs quoi, ne doivent pas croire, que soudainement, ils vivent au paradis, le paradis des porcs pour ainsi dire, où les conditions de vie sont vraiment conformément aux besoins de bien-être, aux besoins comportementaux des porcs en question. Ce label est en tout cas prometteur."