California Dreaming
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Los Angeles, son aéroport dans un polar et un fameux titre, que dis-je, le succès planétaire d’un groupe de jazz : The Crusaders ! Fondé à Houston, dans les années cinquante par quelques copains, dont le pianiste Joe Sample et le saxophoniste Wilton Felder, le groupe pratique déjà la fusion entre jazz et R’n’B et se baptise The Jazz Crusaders à leur arrivée à Los Angeles.
Influencés par les génies du jazz comme Art Blakey et John Coltrane, les Jazz Crusaders sont des bosseurs qui sortent pas moins de seize albums en huit ans sur le label Pacific Jazz Records. L’entrée dans les seventies sera synonyme de changements, à commencer par le nom du groupe, qui se devient The Crusaders, afin de conquérir un public plus large…
''Street Life'', 1979, est l’album de la maturité. Six titres plutôt longs, un défilé de stars en studio, et ce record : l’album se classe dans le Top 20 américain dans trois catégories : les classements pop, black et jazz où il atteint la première place. Mention spéciale pour la photo de couverture, les Crusaders sont photographiés sur Rodeo Drive, l’artère très bling-bling de Beverly Hills, là où l’on trouve boutiques de luxe, belles voitures et grands noms de la mode… Difficile d’ignorer le morceau qui a donné son nom à l’album : ''Street Life'', chanté par Randy Crawford.
''Street Life'' aura une seconde vie, par l’intermédiaire de Quentin Tarantino pour son film ''Jackie Brown''. Adapté de ''Punch Créole'' d’Elmore Leonard, le film met en scène une hôtesse de l’air passant de l’argent pour un trafiquant d’armes. On connaît le succès du film et aussi le talent de Tarantino pour le choix de ses bandes-son.
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Du bruit, de la fureur, de la fumée et de la testostérone aussi : on s’intéresse à la Kustom Kulture et aux Hot Rods en particulier.
C’est en parcourant les différentes chroniques consacrées à la musique californienne, que je m’aperçois que nous...
