Les préoccupations écologiques sont de plus en plus tendance. Selon une étude, 8 personnes sur 10 se disent concernées par la lutte contre le réchauffement climatique mais peu d’entre elles s’engagent réellement. Un des engagements faciles à tenir est de consommer de la manière la plus green possible. Si vous n’êtes pas encore à l’étape du zéro déchet, vous êtes probablement attiré par les arguments écologiques et écoresponsables de nombreuses marques qui ont bien compris l’enjeu et les parts de marché à gagner.
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Comme Didier Reynders, commissaire chargé de la justice le souligne dans le rapport : "Les citoyens sont de plus en plus nombreux à vouloir adopter un mode de vie écologique et je félicite les entreprises qui s’efforcent de produire des marchandises ou de fournir des services respectueux de l’environnement."
Problème, si certaines marques sont sincères et adoptent une réelle démarche écologique, près de la moitié (42%) utilise en fait des arguments dénoncés comme exagérés, faux ou fallacieux par le rapport de la Commission européenne. Comme le titre du rapport l’explique clairement : "la moitié des allégations environnementales ne sont pas étayées par des preuves".
En collaboration avec les autorités chargées de la protection des consommateurs, la Commission s’est penchée sur le respect de la législation de l’Union Européenne en matière de protection des consommateurs sur les marchés en ligne concernant les arguments écologiques. Les conclusions du rapport sont soutenues par les résultats du réseau international de contrôle et de protection des consommateurs (RICPC) qui a également publié son étude.