Gilles-Eric Séralini affirme être la cible privilégiée de Monsato, la multinationale des OGM. En 2012, il a réalisé une étude montrant l'apparition de tumeurs chez les rats de laboratoirs nourris avec un maïs Monsanto traité au désherbant Round-up. Des résultats qui lui vaudraient aujourd'hui bien des ennuis.
Cette étude avait été publié par la revue scientifique américaine Food and Chemical Toxicology. Aujourd'hui, la revue a annoncé par lettre au chercheur qu'elle voulait se rétracter et retirer l'étude de sa liste de publications.
Conflit d'intérêt
Pour les défenseurs, du professeur Séralini, cette mise à mort de l'étude s'explique par un seul nom : Richard Goodman. Ce scientifique américain aurait récemment été engagé par la revue food and chemical toxicology. Le problème c'est qu'il a aurait travaillé pour Monsanto.
La revue justifie le retrait de l'étude en expliquant que les rats utilisés ne seraient pas de la bonne espèce et seraient trop peu nombreux. Mais Monsanto, lui-même utilise ces mêmes rats dans ses propres expériences.
Pour répondre à ces attaques sur ces études, le professeur Séralini, a bénéficié d'un soutien inattendu. Paul Deheuvels est un statisticien de renom. Il balaye les remarques sur le nombre trop faible de rats utilisés.
En fin d'après-midi Monsato réagissait à ces accusations en confirmant qu'à ses yeux l'étude du Professeur Séralini ne valait rien, et que sa disparition de la revue Food and Chemical Toxicology allait donc de soi...
Gérald Vandenberghe