Des chiffres de 2015 PISA révélaient que “25% seulement des élèves de 4ème primaire ont une bonne maîtrise de la lecture, documentaire ou littéraire” sur le territoire de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Un constat alarmant qui révèle une baisse de l’intérêt pour la lecture, une tendance qui s’observe en fait dans la majorité des pays dans lesquels les enfants avaient été interrogés. Pourquoi ce désintérêt ? Evidemment, plusieurs auteurs et éditeurs s’accordent : il y a aujourd’hui une multiplication des distractions, les jeunes sont happés, vivent dans une société pressée et prennent moins le temps de lire.
En plus d’un plan lecture mis en place en 2015 qui souhaite “remettre la lecture au centre des préoccupations éducatives et culturelles”, d’autres initiatives comme celles du Fonds Victor qui est à l’initiative du Prix Première Victor du Livre Jeunesse vont aussi dans ce sens.