Hasard de la programmation, un fil rouge relie trois spectacles belges parmi les six à l’affiche : la position de la femme et le sort qu’il leur est réservé aujourd’hui dans nos sociétés. Une thématique commune abordée sous des angles différents.
Dans "Les Dévorantes", une création de Sarah Espour, il est question de transgression au féminin à travers l’histoire de cinq femmes meurtrières tandis que la création de Céline Chariot dont le titre "Marche Salope" claque comme une gifle, aborde la question du viol et de l’amnésie traumatique qui en résulte. Et c’est la prostitution qui fait débat dans "Paying for it" du collectif La Brute. "C’est un spectacle très documenté pour lequel les comédiens ont interrogé de nombreuses travailleuses du sexe, des gens de la brigade des mœurs, des associations de défense des travailleuses du sexe mais aussi des clients" explique Jean-Louis Colinet.
Les spectacles belges proposés sont le fruit du travail de jeunes artistes et compagnies francophones, dont beaucoup sont issus du Conservatoire de Liège.