Le festival a démarré, ce vendredi, avec une nouveauté, qui peut sembler accessoire par rapport à l'importance de ce rendez-vous pour les arts de la scène: l’accès aux sanitaires, à l’étage de la salle, est désormais payant après les spectacles. C’est que les toilettes sont confiées à la surveillance d’une préposée, non pas tellement à l’entretien, mais plutôt au contrôle des allées et venues. C’est une mesure de sécurisation. Ce n'est pas un cerbère, juste une présence, mais qui change tout.
La dernière édition a été marquée, lors d'une fête de clôture qui s’est terminée à l’aube, par le viol d’une spectatrice, sans que l’auteur ne puisse jamais être formellement identifié. Depuis, les abords du site sont régulièrement couverts d’affiches pour dénoncer les agressions sexuelles. Le lieux est devenu emblématique. Le conseil de la nuit a émis des recommandations générales pour inciter les organisateurs d’événements à agir. Elle commencent à être suivies. Satisfaire des besoins naturels ne doit jamais devenir un risque à courir.