Le festival de Cannes mise-t-il sur les stars pour redynamiser l’industrie cinématographique ?

Le reste de la programmation sera annoncé jeudi, y compris la vingtaine de films en compétition pour la Palme d’or, le premier prix.

L’année passée, le jury, présidé par le réalisateur américain Spike Lee, avait décerné la Palme d’or au film "Titane" de Julia Ducournau, assurant ainsi au festival sa réputation de promouvoir des films audacieux et avant-gardistes.

A l’heure actuelle, les organisateurs n’ont pas encore annoncé qui présidera le jury de cette édition, mais Penelope Cruz et Marion Cotillard feraient partie des favorites. Quant aux films qui pourraient être en compétition, beaucoup espèrent assister au retour de David Cronenberg, dont le prochain film de science-fiction/horreur met en vedette Viggo Mortensen, Kristen Stewart et Léa Seydoux.

L’Australien George Miller, à qui l’on doit "Mad Max", est également pressenti pour son film "Three Thousand Years of Longing". Une autre possibilité est Terrence Malick, qui a déjà remporté le prix pour "Tree of Life" avec Brad Pitt. Son nouveau film retrace la vie de Jésus-Christ et met en scène Mark Rylance dans le rôle de Satan.

Malgré la présence de plus en plus forte des plateformes dans le secteur cinématographique, les distributeurs de cinéma français, qui siègent au conseil d’administration du festival, continuent de promouvoir la règle selon laquelle les plateformes de diffusion sont interdites de concourir à Cannes.

Cette décision fait l’objet de débats. En effet, le directeur du festival, Thierry Fremaux, a fait pression pour que la règle soit modifiée, appuyant le fait que des réalisateurs de renom, tels que Martin Scorcese et Jane Campion, se tournent vers Netflix et d’autres plateformes de streaming pour obtenir un soutien financier.