Vendre un produit que vous ne possédez pas, c’est possible. Cela porte un nom : le dropshipping. Soit le fait de jouer les intermédiaires entre le consommateur et le fournisseur… et empocher une jolie commission au passage après avoir gonflé artificiellement le prix. Une des nombreuses arnaques de plus en plus courantes sur internet et ce, encore plus pendant la pandémie de coronavirus.
Comment ça marche ?
Rien de plus simple : après avoir fait la promotion d’un produit, le plus souvent sur les réseaux sociaux, il suffit de l’acheter sur des sites de vente au rabais, comme Wish, Aliexpress ou Alibaba, et d’entrer l’adresse du client pour valider la livraison. Le vendeur ne possède donc pas de stock, et peut augmenter les prix comme il le souhaite, pour se garantir une marge importante. Le plus souvent, le produit mis en avant est accompagné d’une fausse réduction pour rendre l’offre encore plus attirante.
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La suite, vous vous en doutez : le client reçoit (ou pas) un produit plus ou moins conforme (quand il ne s’agit pas carrément d’une contrefaçon), et ne possède aucun droit en cas de problème. Retour, garantie ou réparation : autant de possibilités que le dropshipping ne permet pas.
Télé-achat 2.0
Évidemment, en cette période de solde, la pratique est plus que jamais présente et populaire comme le soulignait le site de Mr Mondialisation en 2021. Notamment auprès des influenceurs.