Mais le réseau Tor, accessible en téléchargeant le navigateur libre TorBrowser, est aussi utilisé pour des activités plus positives pour la société, comme échapper à la censure de certains États ou permettre à des lanceurs d'alertes de s'exprimer en sécurité.
"Tor est populaire car il est interopérable avec les sites déjà existants", explique l'expert.
"Avec Tor, on peut regarder une vidéo sur YouTube par exemple ou accéder à Facebook, y compris depuis les pays où la censure règne."
Schématiquement, Tor permet d'échanger des informations sur internet en utilisant le chiffrement et une série d'ordinateurs relais basés aux quatre coins de la planète, les "noeuds", mis à disposition volontairement par des personnes ou des institutions.
La succession des "noeuds" permet de garantir que l'origine de la requête n'est pas traçable, chaque noeud ne connaissant que le noeud d'avant et celui d'après.
De la même façon, il est possible d'héberger un service chez soi (comme un site dont le nom de domaine finira par .onion) en dissimulant ses propres coordonnées.