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Le Crumbler, la machine qui permet le zéro déchet dans les boulangeries

Le Crumbler, la machine qui permet le zéro déchet dans les boulangeries

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À Wanze, la boulangerie Champain utilise du pain broyé pour remplacer une partie de ses farines et confectionner de nouveaux produits. Une technique de plus pour lutter contre le gaspillage alimentaire qui s’inscrit dans sa démarche zéro déchet.

Beaucoup plus utilisé en France, le Crumbler est en train de faire des adeptes en Belgique. Inventé par Frank Wallet, le Crumbler transforme les pains invendus en chapelure. Cette dernière peut ensuite être utilisée pour produire de nouveaux pains, tartes ou biscuits. Cette technique permet de diminuer le gaspillage.

"On voulait se démarquer par rapport aux autres. On a eu l’idée de revaloriser les déchets de pain pour en faire une chapelure et la revaloriser comme biscuit ou comme fond de tarte pour en faire de nouveaux produits. On met le pain en tranches sur nos platines dans le four éteint et puis nous les mettons dans l’appareil qui ressortira en chapelure", nous explique Quentin Hergot, chef d’atelier chez Champain.

Viser le zéro déchet

En Belgique, des tonnes de pain sont jetées quotidiennement à la poubelle. Selon une étude de TooGoodToGo, en moyenne, 7% des pains produits par les boulangeries sont jetés chaque jour. Avec près de 3000 boulangeries en Belgique, 6000 tonnes pain pourraient être recyclées chaque année.

Cette innovation Crumbler contribue au fonctionnement zéro déchet mis en place depuis l’ouverture en 2020 de Champain. L’enseigne a trouvé des canaux de revalorisation des pains invendus : collaboration avec la brasserie Leopold 7 pour transformer le pain en bière, transformation du pain en croûtons, utilisation des viennoiseries pour la recette du bodding ou encore valorisation des pains dans le compost ou comme nourriture pour les animaux. Et avec le Crumbler, on peut désormais aussi trouver des biscuits et des tartes zéro déchets.

"On a diminué drastiquement la quantité de déchets. On vise même le zéro déchet. C’est une opération financière intéressante. On produit par semaine pas loin de 15 à 20 kilos de chapelure. Les derniers déchets qu’on n’a pas pu réutiliser sont distribués à des animaux ou vont un compost à la ferme", conclut Quentin.

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