C’est l’association internationale du transport aérien qui l’annonce ce jeudi : l’impact du nouveau coronavirus risque bien d’être 25 fois plus élevé que ce qui avait été envisagé dans un premier temps, il y a moins de trois semaines. Le 14 février, l’IATA, qui regroupe 290 compagnies, avait en effet prévu des pertes de revenus allant de 4 à 5 milliards de dollars pour les compagnies aériennes du monde entier, alors que 70 compagnies venaient d’annoncer la suspension de leurs vols à destination et en provenance de la Chine et que 50 autres compagnies avaient pour leur part réduit leurs activités aériennes.
Une semaine plus tard, l’estimation a été une première fois revue à la hausse : il était alors question d’un manque à gagner de 27,8 milliards de dollars en 2020, ce chiffre étant établi à partir d’un scénario tablant sur une baisse de passagers dans la région Asie-Pacifique par rapport à l’année 2019. Mais l’IATA soulignait aussi dès le 20 février que les conséquences pourraient être plus importantes encore si l’épidémie devait se répandre davantage.
C’est aujourd’hui le cas, d’où cette nouvelle estimation de l’association internationale du transport aérien, qui a cette fois établi deux scénarios.