Laurent Despy estime qu’on peut être fier de la manière dont le programme s’est adapté : "Globalement, on peut dire qu’il y a eu un impact, mais qu’il y a eu un vrai suivi et qu’on peut aujourd’hui être assez fier de se dire qu’on a intégré les nouveaux moyens de communication, l’e-learning, et qu’avec les cours à distance, même s’ils ne remplacent jamais le contact direct avec l’enseignant, on a maintenu une grande stabilité."
Plus de femmes
D’après des études menées par l’ARES, il y a plus de femmes qui participent à des programmes de la mobilité que d’hommes. "Et on a aussi constaté que plus de femmes se destinent à l’enseignement supérieur, au sens large, que d’hommes dans beaucoup de domaines", précise Laurent Despy.
Les matières plutôt appréciées sont le commerce, le droit et l’administratif, pour l’enseignement, et pour les stages, il y a plus un lien avec le monde médical et la santé. "Mais ça, je pense qu’il y a aussi un lien avec la crise", ajoute-t-il.
Vers un assouplissement ?
Le Royaume-Uni, l’Irlande et le Danemark ayant suspendu les mesures contre le Covid-19, assistera-t-on rapidement à un relâchement dans les pays voisins ? "Il est un peu tôt pour le dire, parce que les mesures sont évidemment très disparates pour l’instant", répond l’administrateur de l’ARES.
Avant de conclure : "On devra attendre pour voir la reprise, mais on peut quand même dire que certains pays ont été plus privilégiés que d’autres. Je pense qu’en Europe, c’est l’Espagne, la France et le Royaume-Uni, alors que hors Europe, c’est plutôt le Canada."