Cinéma

Le cinéma belge mis à l'honneur lors de la 32e édition des Journées cinématographiques de Carthage

Photo montrant les Journées Cinématographiques de Carthage (JCC), à Tunis, le dimanche 31 octobre 2021. Le Festival du Film s’est déroulé du 30 octobre au 6 novembre 2021.

© Didier Dehoe – Belga

Par Belga

Organisée depuis une semaine dans la capitale tunisienne, la 32e session des Journées cinématographiques de Carthage (JCC) s'est terminé samedi soir lors d’une cérémonie de clôture à la Cité de la culture de Tunis. Cette édition aura notamment été marquée par la nouvelle section des "Visions belges" avec ses 20 projections de films noirs-jaunes-rouges hors compétition dans les salles tunisoises et d’autres activités dédiées au septième art du Plat pays.

Installé en Belgique depuis une dizaine d’années, le post-producteur tunisien Sahbi Kraiem décrit le cinéma belge comme "indéfinissable de par sa richesse linguistique et culturelle". Selon le jeune professionnel, "la diversité linguistique du pays a ouvert la voie à des cinémas différents, mais qui se rejoignent, avec un cinéma francophone qui pourrait inspirer le cinéma tunisien par sa volonté d’exigence et d’ouverture, et un cinéma flamand davantage influencé par le cinéma anglophone".

Le réalisateur wallon Thierry Michel a participé à l’animation des activités des "Visions belges", dans la foulée de la présentation de son dernier long-métrage "L’empire du silence", un témoignage inédit de plusieurs décennies de massacres et autres exactions commises depuis la fin du génocide rwandais en République démocratique du Congo (RDC). La sortie du documentaire est annoncée à la mi-janvier 2022 dans les salles belges.

Partenaire des JCC, la délégation Wallonie-Bruxelles a été sollicitée pour l’organisation des "Visions belges". La tâche a été confiée au Montois André Ceuterick, qui en a assuré la programmation.

La délégation a consacré un budget de quelque 5.000 euros au volet belge de cette édition des JCC pour couvrir les billets d’avion, les droits de projection ou encore le travail de programmation. "Le cinéma est un excellent sillon que nous devons continuer à exploiter entre la Tunisie et la Belgique. Sont concernés plusieurs dizaines de professionnels, de chaque côté de la Méditerranée. Cela crée une dynamique intéressante, plutôt vertueuse. On touche à la fois aux secteurs professionnels, artistique, à l’éducatif, à l’économique, à l’interculturalité", conclut le délégué Wallonie-Bruxelles à Tunis.

Inscrivez-vous à la newsletter à la Chronique de Hugues Dayez

Chaque mercredi, recevez dans votre boîte mail la chronique du spécialiste Cinéma de la RTBF sur les sorties de la semaine.

Sur le même sujet

Articles recommandés pour vous