Namur

Le chemin de fer du Bocq va s’agrandir grâce à un subside de 1,3 million

Le chemin de fer du Bocq accueille en moyenne 10.000 voyageurs par an.

© RTBF

Par Louis Matagne

Dans le cadre de son plan de relance, la Wallonie vient de débloquer un subside de 1,3 million pour réaménager le chemin de fer du Bocq (ligne 128), ligne touristique que relie actuellement Bauche (Yvoir) à Ciney, en passant par Spontin. "Ce subside est une excellente nouvelle, il va nous permettre de nous développer plus vite que prévu", explique Jean-Pierre Désirant, administrateur de l’asbl patrimoine ferroviaire et tourisme, qui gère l’attraction.

Double voie à Ciney et Spontin

Le fil rouge de la restauration, ce sera de rendre la ligne plus accessibles et attractive. Actuellement, on ne peut embarquer/débarquer qu’à Spontin. Mais avec le subside (auquel l’asbl ajoutera 400.000 €), un nouveau quai d’embarquement sera construit à Ciney, où la ligne sera par ailleurs aménagée en double voie. "Pour l’instant, le train part de Spontin à deux locomotives, une à l’avant, et l’autre à l’arrière, ce qui est coûteux à cause du carburant et de l’usure. Une double voie permettra de faire passer la locomotive d’un côté à l’autre, ce qui est plus économique, sans oublier que c’est un spectacle intéressant pour les visiteurs."

Les gares de Bauche et Yvoir seront connectées

Autre gros morceau : la création d’un nouveau tronçon, entre la gare de Bauche (ou un quai d’embarquement sera également construit) et celle Yvoir. "L’idée générale, c’est donc de mieux accueillir les voyageurs, mais aussi d’en accueillir plus. Actuellement, beaucoup de gens nous demandent si on peut rejoindre la ligne par les transports en commun, ce qui n’est pas le cas. Le but est d’avoir des jonctions avec la SNCB, notamment à Yvoir, ce qui permettra d’accueillir beaucoup plus de monde." Les travaux d’aménagement devraient débuter en 2023, avec la nouvelle jonction Bauche-Yvoir, et doivent prendre fin en 2026 au plus tard. "Ils n’impacteront pas la circulation actuelle", précise Jean-Pierre Désirant, qui rêve de pouvoir atteindre les 20.000 visiteurs par an, c’est-à-dire le double de la fréquentation actuelle.

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