C’est presque par hasard que des fibres d’amiante ont été découvertes dans des locaux à rénover : elles se trouvent dans du plâtre de finition, plus précisément dans les deux derniers millimètres d’épaisseur. Ce genre d’ajout, en faible proportion, est destiné à rendre les enduits plus lisses et plus secs. Ce type de matériau a rarement été utilisé dans les bâtiments scolaires construits dans le dernier quart du siècle dernier. Voilà pourquoi l’inventaire d’asbeste avant chantier n’a pas repéré cette présence suspecte.
Selon la préfète, "le problème est géré". Les cuisines ont été traitées pendant les dernières vacances. Il reste d’autres parties de l’école dont il faut s’occuper. Elles ont été confinées. Il a fallu lancer un appel d’offres pour un marché public en bonne et due forme. Et les choses ont traîné administrativement. Voilà pourquoi le chantier est actuellement interrompu. Les parents ont été informés de la situation. Les répercussions sur l’organisation des cours sont nulles. La principale conséquence, c’est que la fin de cette vaste rénovation n’est plus prévue pour le printemps, mais pour l’été, au mieux.
Il faut également prévoir un dépassement de l’enveloppe budgétaire, dont l’ampleur est difficile à évaluer. Avec les finances de la communauté française déjà en délicatesse, ce n’est assurément pas une bonne nouvelle.