Cette nouvelle étude laisse donc penser que le cannabis pourrait aider à traiter ces troubles sans prendre d'antalgiques, qui peuvent produire de graves effets secondaires, et sans les opiacés, qui peuvent entraîner des overdoses fatales.
"L'ibuprofène entraîne des saignements gastro-intestinaux ou des atteintes aux reins lorsqu'on l'utilise de façon chronique. La toxicité du paracétamol (Acetaminophen) est la deuxième cause la plus fréquente de transplantation du foie, et est responsable de 56.000 passages aux urgences, 2.600 hospitalisations et 500 décès par an aux Etats-Unis", a commenté le Dr. Gwen Wurm.
La co-auteure de l'étude, le Dr. Julia Arnsten, a aussi précisé que "les personnes développent une tolérance aux opiacés, ce qui signifie qu'elles ont besoin de plus fortes doses pour produire le même effet. Cela veut dire que les patients atteints de douleurs chroniques augmentent souvent leur dose d'opiacés au fil du temps, ce qui augmente leur risque de surdose".
Des études précédentes avaient déjà permis de montrer que le cannabis n'était pas adapté à tous les malades. En effet, son utilisation est vivement déconseillée aux enfants et aux femmes enceintes, ces dernières pouvant être tentées de l'utiliser pour réduire les nausées.