Le tri bruxellois se pare d’un sac poubelle en plus, le sac orange, car il en manquait un pour boucher définitivement tous les trottoirs de la capitale. Dans le Cactus du 8/9, Jérôme de Warzée tente d’expliquer le nouveau fonctionnement du tri.
Au moment de trier ses déchets à Bruxelles, on est comme deux jeunes ados prépubères découvrant leurs corps respectifs, on ne sait pas trop ce qu’il faut mettre dans quoi.
Rappel utile : les cartons vont dans le sac jaune, les PMC dans le bleu, les déchets de plante dans le vert, sauf si votre plante porte un fruit, car les fruits et restes de repas vont dans le sac orange, sauf si votre reste de repas est une arête de poisson qui doit aller dans le sac blanc.
C’est donc très simple : vous mangez du poisson, les restes vont dans le sac orange. Séparés, bien entendu, des restes d’arêtes qui vont dans le blanc, et des petits copeaux d’aneth ou de romarin qui vont dans le sac vert, sauf si vous en avez extrait au préalable la cellulose, auquel cas vous les mettez dans le sac papier, le jaune, qui est en plastique.
Si vous êtes perdu, vous n’êtes pas moins intelligents que les autres mais vous n’en avez rien à foutre de la planète, vous ne valez guère mieux que le dépeceur de Mons : pas de tralala, un sac, c’est un sac.
