Lors d’une interview, Angèle s’est déclarée pansexuelle, c’est-à-dire qu’elle peut être attirée par toute personne, sans égard de son sexe. Dans le Cactus du 8/9, Jérôme de Warzée fait un tour d’horizon des différentes orientations et tente de s’en sortir entre toutes ces appellations.
Les temps changent. Aujourd’hui l’alphabet ne commence plus par ABC mais LGBTQIA. Si l’amour est dans le pré, il faudrait agrandir les prairies pour faire une place à tous. Notamment aux panpansexuels, qui sont des chauds lapins attirés par les Bambi bi.
Le "genderfluid", lui, ne s’identifie de façon exclusive ni au genre féminin ni au genre masculin, et son identité peut varier. Vous commencez une conversation avec lui en disant bonjour Monsieur, mais vous la terminez en disant au revoir Madame. Ou l’inverse, ça dépend, il est versatile. Ou versatelle, ou versatiel.
Face à cette libération des corps, il va aussi falloir adapter certaines choses de l’ancien monde. On ne doit plus chanter comme Françoise Hardy : "Tous les garçons et les filles de mon âge se promènent dans la vie deux par deux".
On dira maintenant : "Tous les garçons et les filles cisgenres, et les transgenres et les non genrés non binaires se promènent dans la rue par groupe de minimum un mais ça peut être beaucoup plus".