Selon une étude de Bruxelles-Environnement, la pollution sonore est la deuxième plus grosse source de nuisances. Le bruit en ville serait même la première cause de déménagement. Sans surprise, c'est le trafic automobile qui est le plus pointé du doigt.
Autant de raisons pour lesquelles Bruxelles-Environnement a adopté voici plusieurs années déjà un plan "bruit" pour s'attaquer au bruit routier.
Toujours selon la même idée : les bruits générés par le trafic automobile semblent plus déranger les Bruxellois que les avions et les installations techniques (telles les ventilations ou les groupes de froid par exemple).
Dans la capitale, le niveau sonore n’augmente pas vraiment. Par contre, d’année en année, Bruxelles-Environnement recense de plus en plus de plaintes. "Il y a une conscientisation auprès de la population qui est plus importante, déclare Marie Poupé (qui gère le service "plan bruit"). C’est la deuxième problématique environnementale, derrière l’air mais devant les déchets."
Une personne sur cinq trouve même que son habitation se trouve dans un environnement trop bruyant. Une véritable question de santé publique, puisque le bruit, même à faible intensité, a des effets néfastes. "Des effets cardio-vasculaires, de stress, de fatigue, d’insomnie, des difficultés d’apprentissage, de concentration…"
Mais Bruxelles ne s’en tire pas si mal comparé aux autres grandes capitales. Son atout ? Ses nombreux espaces verts, qui sont autant de zones de repos pour nos oreilles.