Parallèlement à ces éléments de communication des autorités russes, une enquête de vérification sur l’attaque de la maternité de Marioupol est publiée sur le site d’un "média de fact checking" russe appelé WarOnFakes. Les conclusions de leur enquête vont dans le même sens que celui de l'argumentaire russe.
Les responsables de WarOnFakes se présentent comme des "propriétaires et administrateures (sic) de plusieures (sic) canaux non-politiques russes sur Telegram". Dans leur manifeste, ils pointent l'importance de "transmettre de l'actualité objective sur des événements en Ukraine et dans le Donbass".
- Mais qu'en est-il réellement ?
Enregistré via une adresse postale à Moscou, le site a été mis en ligne le 1er mars, quelques jours après le début de l’offensive russe en Ukraine.
Mais avant le lancement de sa plateforme Web, WarOnFakes s'est d'abord fait connaitre via la messagerie cryptée Telegram.
Sur son canal, créé le 24 février (jour de l'annonce de l'offensive russe en Ukraine), WarOnFakes partage quotidiennement à plus de 700.000 abonnés ses observations et clichés de la guerre en cours.
Les observations et analyses du groupe sont également régulièrement reprises par les comptes Twitter d'ambassades russes à l'étranger (1, 2, 3). Ces publications alimentent également le portail web, créé une semaine plus tard.