En Wallonie, les vaches et autre bétail ne peuvent plus aller s’abreuver dans les rivières au bord des pâtures. Cela ne date pas d’hier, mais depuis janvier, c’est la fin des dérogations accordées à de nombreuses communes. Les berges des cours d’eau jouxtant une prairie doivent être clôturées pour empêcher l’accès au bétail. Le but est de préserver la qualité de l’eau et la biodiversité en évitant plusieurs désagréments comme les piétinements emportant le sol des berges, les déjections animales, les risques de transmission d’infections et de parasites aux animaux, etc.
Pour beaucoup d’agriculteurs, cette obligation de clôturer est un vrai problème. Les cultivateurs voudraient continuer à disposer de cette ressource disponible sur place. Pour des raisons de coûts et d’organisation, aller pomper l’eau de la rivière est contraignant et ils ne souhaitent pas non plus avoir recours à l’eau de distribution.
Ce mardi, en commission du Parlement de Wallonie, la députée-bourgmestre de Libin, Anne Laffut a posé une question à ce sujet à la ministre de l’environnement, Céline Tellier. La ministre laisse une porte ouverte à l’étude d’une solution alternative, préconisée par la FWA (Fédération Wallonne de l’Agriculture) : une descente aménagée. Affaire à suivre.