Réduire la discrimination à l’embauche, valoriser l’expérience plutôt que le diplôme, autant de propositions que Pepijn Kennis, député du mouvement Agora qui organise cette assemblée, promet de relayer au parlement bruxellois. Il y siège en faisant abnégation de ses positions personnelles et en portant les lignes directrices décidées en assemblée.
"On leur a dit très clairement depuis le début : c’est un député qui va porter vos décisions au parlement, explique Pepijn Kennis. Un sur 89. Ça permet de rapprocher la politique des citoyens. C’est ça qui est important."
Promesses tenues
Les propositions se concrétiseront… ou pas puisque cela dépend de la décision finale du parlement. Mais dans tous les cas, l’initiative aura permis à 44 citoyens de réfléchir ensemble et d’avoir été écoutés. C’est ce qu’a étudié Nino Junius, il est chercheur à la VUB et il étudie de genre de mouvement. Dans ces assemblées citoyennes, on retrouve "surtout des gens qui n’aiment pas le politique, explique le chercheur. Qui ne veulent pas participer (aux processus traditionnels) mais qui participent à ce genre de choses parce qu’ils ont finalement l’impression que là, quelqu’un veut bien les entendre."