Journal du Rock

L’affaire du "bébé Nevermind" de Nirvana "doit cesser", selon les avocats du groupe

Kurt Cobain

© Kevin Mazur/WireImage

En début d’année, on apprenait que Spencer Elden, le " bébé de la pochette de l’album de Nirvana ", venait de compléter une nouvelle plainte, après qu’un juge a refusé la précédente à la fin du mois de décembre.

Et aujourd’hui, les avocats de Nirvana avouent en avoir assez : "Cette affaire doit cesser", ont-ils écrit. Ils veulent en effet que Spencer Elden ne puisse plus faire appel indéfiniment autour de cette histoire.

"Pour Elden, c’est son troisième essai. Ce procès doit se terminer".

Lors de son dernier appel, Spencer Elden abandonnait les poursuites quant à la " participation à une entreprise de trafic sexuel ", mais il accusait le photographe Kurt Weddle (qui a pris la célèbre photo de la pochette), plusieurs maisons de disques et les héritiers de Kurt Cobain, " d’avoir intentionnellement commercialisé la photo à caractère pédopornographique, et d’avoir tiré parti de la nature lascive de cette photo pour promouvoir l’album Nevermind, le groupe et la musique de Nirvana, dans un but lucratif rapportant plusieurs dizaines de millions de dollars au total ".

Comme vous le savez maintenant, Elden poursuit Nirvana en justice depuis des mois pour "pornographie infantile". Le " bébé Nevermind ", qui apparaissait nu sur le visuel, alors qu’il n’avait que 4 mois, exigeait réparation et voulait même faire modifier la photo pour toute sortie ultérieure (ce à quoi ne s’opposait d’ailleurs pas Dave Grohl).

Des représentants de Nirvana avaient répondu officiellement à cette affaire le 24 décembre, en argumentant principalement sur le fait que s’il avait voulu porter plainte, il aurait dû le faire dans les 10 ans qui ont suivi. Le groupe rejette en effet l’idée que Spencer Elden se serait rendu compte seulement aujourd’hui qu’il s’agissait de pornographie infantile.

Dans leur nouvelle requête aujourd’hui, les avocats de Nirvana ont déclaré que la deuxième plainte modifiée d’Elden n’avait "identifié aucune nouvelle victimisation" qu’Elden "aurait découverte pour la première fois après août 2011".

"Le temps est écoulé", est-il indiqué dans ce nouveau dossier et ils rappellent : "La décision d’Elden de ne pas poursuivre les accusés au cours des 30 dernières années, malgré sa connaissance depuis plusieurs décennies de leur conduite qui n’a jamais changé, est déterminante. C’est aussi simple que ça."

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