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L’aéroport de Charleroi vers plus de collaboration pour lutter contre le réchauffement climatique

Signature du CEM par Jean-Luc Crucke, le ministre wallon des aéroports.

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Par Thomas de Brouckère avec agences

L’aéroport de Charleroi (BSCA), la Sowaer, Eurocontrol, Skeyes, la Sabca, Ryanair et les compagnies aériennes Ryanair, TUI Fly et Air Corsica ont signé mardi matin à Charleroi un accord de gestion collaborative environnementale (CEM : Collaborative Environnemental Management) qui s’inscrit dans l’ambition de l’aéroport de réduire de 35% ses émissions de CO2 entre 2019 et 2030 et de parvenir à la neutralité carbone en 2050.


►►► À lire aussi : Objectif "zéro carbone" pour l’aéroport de Charleroi en 2050 : tous les moyens sont bons pour y arriver


Introduite en Belgique par Skeyes, entreprise qui assure la sécurité et l’efficacité du trafic aérien en Belgique, la gestion collaborative environnementale doit permettre d’atteindre un certain nombre d’objectifs à Charleroi. Parmi ceux-ci figurent le développement d’une stratégie environnementale commune, la mise en place d’indicateurs de performance ou encore l’évolution vers une meilleure compréhension de l’interdépendance entre des acteurs comme l’aéroport, les compagnies aériennes et une série d’autres prestataires.

En Belgique, la stratégie a déjà permis, selon Skeyes, une amélioration des atterrissages et la réduction des mises en attente à basse altitude.

Gagnant-gagnant

Des avancées qui permettent aussi aux compagnies aériennes d’être gagnantes selon Quentin Évrard le manager environnemental de l’aéroport de Charleroi : "Il s’agit d’une table ronde, d’une discussion sans contraintes. On va suggérer certaines décisions prises au sein du CEM pour les proposer aux compagnies aériennes ou à d’autres acteurs de l’aéroport. Par exemple, affiner un profil de vol permet à un avion de moins consommer de carburant et donc de faire des économies. Une compagnie aérienne a tout intérêt à diminuer la consommation de carburant de ses avions puisque c’est leur coût principal. Cette collaboration permet donc à chacun de s’exprimer et de partager son expérience. Ça permet d’éviter de refaire les erreurs que d’autres ont déjà faites et donc d’améliorer la performance environnementale plus rapidement. Même s’il n’y a pas de contraintes en participant à ce CEM, il y a en quelque sorte des incitants financiers grâce aux économies que pourrait réaliser chaque acteur de l’aéroport".

La volonté de chaque acteur de l’aéroport est donc bien d’atteindre l’objectif de neutralité carbone pour 2050 et le CEM doit y contribuer.

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