Ce lundi, l’athénée Marguerite Yourcenar à Laeken inaugurait deux fresques sur ses toits. L’œuvre de deux street artistes qui ont tenté de représenter le voyage d’un groupe d’élèves bruxellois en Israel et en Palestine en février dernier. Deux murs recouverts d’un message de paix autour du conflit israelo-palestinien : déconstruire les murs pour mieux construire des ponts.
Ce lundi midi, ils étaient une bonne vingtaine sur les toits de l’athénée Marguerite Yourcenar, à quelques pas du canal de Bruxelles. Les élèves qui participent au projet "Israël-Palestine : mieux comprendre" organisé par l’ASBL "Actions in the Mediterranean" en collaboration avec la Ville de Bruxelles et leurs enseignants venaient inaugurer deux grandes fresques.
Un travail artistique qui prolonge le travail des élèves
Ces deux fresques, c’est le travail de deux artistes : Samuel Idmtal et Orlando Kintero. Des street artistes qui ont tenté d’exprimer ce que les élèves ont vécu pendant leur voyage en Israël et en Palestine et dans la préparation de ce voyage. D’un côté : deux élèves entrain de déconstruire le mur à la frontière entre Israël et la Cisjordanie occupée ; de l’autre, les mêmes murs utilisés pour construire un pont sur lequel deux hommes marchent. Ces deux hommes, ce sont Bassam Aramin et Rami Elhanan, un palestinien et un israélien qui ont tous deux perdu leur enfant dans le conflit et se sont découvert une amitié, contre toute attente. Les élèves ont pu rencontrer ces deux hommes qui portent un message de paix et de dialogue. Une rencontre qui les a forts influencés dans leur approche, et qui a logiquement trouvé un écho dans ces fresques. Pour Leila Anich, l’une des élèves, c’est "(...)un moyen de laisser une trace du travail accomplis". Un projet débuté en septembre 2017 avec l’ASBL "Actions in the Mediterranean".