Santé & Bien-être

L’accès à une eau saine reste un problème sanitaire pour des millions de personnes, alerte l’OMS

Trois quarts des Etats ne consacrent pas assez de fonds à l’eau, l’assainissement et l’hygiène

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Par Belga, édité par Marie-Laure Mathot

La pandémie liée au coronavirus a montré l’importance de l’hygiène dans les centres de santé. Mais l’accès à l’eau reste un problème sanitaire pour des millions de personnes, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Environ deux tiers des pays ont une politique sur cette question, selon un rapport publié mercredi à Genève.

Plus inquiétant, seuls 3% ont suffisamment de ressources humaines et financières pour l’appliquer, relève un sondage d’ONU-Eau et de l’OMS auquel 121 pays ont répondu. Les deux institutions appellent à accélérer les efforts dans de nombreux pays pour honorer l’objectif de développement durable sur l’eau et l’assainissement (amélioration sanitaire de l’environnement) d’ici 2030.

Autre indication, plus de deux tiers des Etats prennent en considération les plus vulnérables face au changement climatique dans leur politique sur l’hygiène. Mais là aussi, un tiers seulement attribuent suffisamment de financement à ce problème.

3/4 des pays ne consacrent pas assez de budget à la question de l’eau

Plus largement, trois quarts des Etats ne consacrent pas assez de fonds à l’eau, l’assainissement et l’hygiène. Autre problème, un tiers des pays seulement disent avoir au moins trois quarts des ressources humaines nécessaires.

Plusieurs milliards de personnes sont exposées à des maladies en raison de toutes ces difficultés. Au total, 45% des pays sont bien partis pour atteindre leurs objectifs en termes d’accès à l’eau potable, contre 25% seulement pour les objectifs sur l’assainissement. "Nous sommes confrontés à une crise urgente", relève le directeur général de l’OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus.

En raison du manque d’accès à l’eau, à l’assainissement et à l’hygiène, des millions de personnes décèdent chaque année, ajoute-t-il. L’augmentation des évènements météorologiques extrêmes en lien avec le climat rend plus difficile de garantir les prestations sur cette question. Les deux organisations demandent davantage en termes de financement, de surveillance ou encore de réglementation.

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Pénurie d'eau potable à Marioupol

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