Autrice, traductrice, journaliste, éditrice, activiste, autant de casquettes que Juliette Rousseau arbore pour défendre des valeurs qui lui sont chères. L’écoféminisme était un des sujets de son précédent ouvrage, paru également chez Cambourakis, Lutter ensemble, dans lequel elle invitait "à explorer des formes d’organisation et de solidarité à même de créer les conditions de nouvelles complicités politiques qui ne soient pas aveugles aux oppressions croisées." Avec La vie têtue, elle s’embarque vers de nouvelles directions pour franchir le pas de l’autofiction grâce à un retour dans la maison familiale.
La Collection Sorcières aux Éditions Cambourakis, dans laquelle est édité le livre, se veut un répertoire de ces nouvelles vagues de féminisme et remplit le rôle d’apporter d’autres genres de récits et de mettre en lumière des autrices, contemporaines ou non, qui abordent une multitude de sujets sociétaux sous le prisme du genre et du féminisme.