Les amateurs de grosses quantités de viande rouge non transformée, passée ou pas par un barbecue, seront rassurés d'apprendre que les études affirmant qu'ils ont un plus grand risque d'arrêt cardiaque méritent seulement une étoile.
Et que celles établissant un lien entre ce genre de régime et le cancer du colon ou du sein ou encore les maladies ischémiques (insuffisance d'alimentation du sang à un organe) ou le diabète, font à peine mieux avec deux étoiles.
Christopher Murray, directeur de l'IHME et un des principaux auteurs de l'étude, s'est dit "surpris de la relative faiblesse des relations entre un risque et ses conséquences en matière de régime alimentaire".
Le travail de l'IHME a été motivé par le constat que "tout le monde suit la dernière étude en date" sur un sujet, alors même que parfois les résultats touchant ce sujet "vont d'un extrême à l'autre" au fil du temps, a-t-il déclaré dans une conférence de presse.