Pour Thomas Chatelle, Charleroi a besoin d’un Marco Ilaimaharitra au meilleur de sa forme pour revenir sur le devant de la scène. "Le grand Charleroi a toujours été de pair avec un très bon Ilaimaharitra. Il tarde à revenir dans le onze de base depuis plusieurs semaines. Je m’imagine mal, Charleroi au top sans Ilaimaharitra."
Autre élément clé chez les Zèbres, Ryota Morioka a manqué à son équipe en deuxième mi-temps face à Waasland-Beveren après avoir quitté la pelouse, touché au genou (il s’agirait d’une entorse). "C’est un joueur excellent dans la gestion du tempo d’un match. Il est très bon mais cela n’est pas suffisant quand on ne parvient pas à mettre les ballons au fond" poursuit Chatelle, soutenu dans son idée par Philippe Albert. "Au niveau créatif axial, il n’y a que Morioka comme solution."
"Charleroi a une période où il était agréable à voir jouer. On ne voit plus tout ça. Je n’ai pas d’explications…", s’interroge Cécile De Gernier qui résume le sentiment général.
Charleroi doit-il se séparer de Karim Belhocine pour retrouver son niveau ? Pour l’ensemble du plateau de La Tribune, la réponse est 'non'.
Manifestement convaincus par Belhocine, nos chroniqueurs ont surtout confiance en la direction carolo. "Je pense que Fabien Debecq (NDLR : président du Sporting de Charleroi) est quelqu’un de très tempéré, de très intelligent. Je ne le vois pas virer Belhocine. Je ne pense qu’il n’est pas en danger. Ce n’est pas l’habitude de la maison de virer un entraîneur", estime Stephan Streker.
Thomas Chatelle va dans le même sens et espère que le coach carolo pourra trouver la formule pour relancer son équipe. "Je n’ai pas l’impression que le lien est rompu entre le vestiaire et le coach. Il y a des joueurs qui sont arrivés cet hiver et qui ont fait du bien comme Vranjes. Dommage que Willems ne soit pas là pour pouvoir proposer une défense à 3 et tenter d’amener un souffle nouveau et permettre à l’entraîneur de donner cette petite étincelle qu’il faut à l’équipe."