Les abeilles qui vivent dans les régions montagneuses sont plus vulnérables aux changements climatiques. Une équipe de scientifiques a constaté que des températures plus douces au printemps et une fonte des neiges précoce contribueraient à réduire la taille corporelle de ces insectes pollinisateurs.
Les changements climatiques ont de réels impacts sur le développement des espèces animales. Pour mieux réguler leur température interne, de nombreuses espèces se voient contraintes de modifier leur morphologie. Si certaines rétrécissent, d’autres modifient la morphologie d’organes précis tels que leur queue, leur bec ou leur patte, comme c’est le cas des perroquets australiens ou des chauves-souris.