Marie-Thérèse Charlier est Professeur ordinaire honoraire à l’ULB au Département d’enseignement d’Histoire, Arts et Archéologie.
Après des études d’Histoire (Antiquité) à l’ULB et un mémoire d’Histoire grecque ainsi qu’une agrégation de l’Enseignement secondaire, elle a obtenu une licence en Histoire de l’Art et Archéologie.
Entre temps, elle est engagée comme Assistante en Histoire romaine auprès du professeur Albert Deman en 1970. Celui-ci lui suggère de choisir comme sujet de thèse un catalogue commenté des femmes de l’ordre sénatorial romain sous le Haut Empire. À l’époque, la prosopographie se présente comme la nouvelle méthode d’approche de l’histoire sociale et, toutes les études se consacraient aux hommes. Aborder l’histoire des femmes romaines de l’élite sur la base de cette méthode représentait donc une manière de répertorier toutes les femmes connues de cette catégorie sociale et d’étudier ensuite leurs comportements.
La thèse de Marie-Thérèse Charlier fut reçue avec la plus grande distinction et publiée plus tardivement, en 1987. Dans l’intervalle, elle entreprend d’approfondir le sujet afin de proposer un tableau aussi complet que possible de la vie de ces femmes. S’ensuit une série de publications qui ont été réunies ensuite en 2016 par Anthony Alvarez Melero de l’Université de Séville sous le titre " Clarissima femina ", d’après le titre officiel que portaient ces femmes. Son étude ne se limite toutefois pas aux femmes de l’élite et elle a également rédigé une synthèse sur la femme romaine avec Danielle Gourevitch.