L'équipe de "La Grande Forme" a décidé de se pencher sur un des sujets les plus tabous de la sexualité : la sodomie. Vous avez été nombreux à nous envoyer des questions concernant la pénétration anale. Alexandra Hubin, sexologue référente dans l'émission, vous y répond en toute franchise et sans tabou.
La sodomie fait partie des sujets qu'on aborde très peu, que ce soit dans vie en général ou dans les médias. L'équipe de "La Grande Forme" a cependant reçu des questions à ce sujet et a décidé de vous y répondre sans tabou. Le tout grâce à l'aide précieuse de notre sexologue Alexandra Hubin.
- Les craintes de la douleur, voire des fissures anales sont-elles bien réelles ?
Cette peur est l'une des raisons principales qui fait que certaines personnes ne veulent pas la pratiquer. Or, ce qu'il faut bien se dire qu'une sodomie réussie ne fait pas mal. Cela demande cependant un temps de préparation ; il faut favoriser un terrain glissant, qui ne se fait pas naturellement. C'est très différent d'une pénétration vaginale où le corps fabrique naturellement une lubrification vaginale au fur et à mesure que l'excitation monte. Dans le cas de l'anus, ça restera sec donc il est très important de privilégier du lubrifiant à base d'eau, qui a une longue tenue et non pas de la vaseline ou des matières grasses qui ne sont pas recommandées à cet endroit explique notre sexologue.
- Est-il recommandé de faire un lavement ?
Ce n'est pas du tout obligatoire bien qu'on peut le faire si on a peur que ça casse l'ambiance, c'est une question de confort souligne Alexandra Hubin. On peut acheter ça en pharmacie, il s'agit de petites poires dans lesquelles il faut mettre de l'eau tiède. Cependant, la plupart des spécialistes ne conseillent pas de le faire régulièrement. Mais en réalité, ce n'est pas nécessaire. La préparation doit plutôt être faite via des caresses, des jeux pour détendre la zone musculaire liée au sphincter.