La ville de Liège vient d’accorder à la Salle Philharmonique une dérogation à la capacité maximale d’accueil du public, fixée à 200 personnes depuis le 20 août dernier. Le bourgmestre de Mons a rapidement emboîté le pas.
Des mesures adaptées à la réalité du terrain
Lors du dernier Conseil National de Sécurité qui s’est tenu le jeudi 20 août, les autorités fédérales avaient décidé d’alléger les mesures de sécurité pesant sur le secteur culturel, augmentant la capacité maximale du public à 200 personnes à l’intérieur et à 400 personnes en extérieur. Un assouplissement tout relatif qui, s’il donne une petite bouffée d’oxygène au secteur culturel, cette mesure n’est pas suffisante et surtout, pas adaptée à la réalité du terrain, plusieurs salles de spectacle étant assez grandes pour accueillir plus de 200 personnes tout en veillant au respect des règles de distanciation. De nombreux appels ont été lancés par les acteurs du monde culturels afin d’assouplir encore les mesures et de laisser enfin le secteur culturel reprendre après plus de cinq mois d’arrêt forcé.
Les autorités fédérales ont laissé une marge de manœuvre aux bourgmestres pour qu’ils puissent analyser les spécificités de leurs infrastructures au cas par cas.
Ainsi, ce mardi 25 août, une rencontre a été organisée entre le directeur de l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège et Willy Demeyer, bourgmestre de Liège, rencontre à la suite de laquelle Willy Demeyer a donné son accord de principe sur une dérogation à la limite maximale de public en intérieur et à la distanciation physique.
Si la mesure est acceptée par les autorités, la Salle Philharmonique devra respecter la distanciation d’un siège entre les spectateurs ou les bulles de spectateurs, le port du masque restant obligatoire durant toute la durée du concert.
Cette dérogation sera effective pour toutes les institutions culturelles de Liège, incluant donc également l’Opéra Royal de Wallonie.
Ce mercredi, ce sont les institutions culturelles de Mons, le Théâtre Royal, l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie et Mons Arts de la Scène qui ont obtenu la même dérogation de la part du bourgmestre Nicolas Martin.