Pour Le Temps, l’approche se fait concrète. S’il fallait comparer les stades que l’on refroidit aux terrasses que l’on chauffe, l’un et l’autre – rapportés aux nombres de personnes qui en profitent – se révèlent aussi énergivore. Certes, il peut s’agir dans les deux cas d’énergie renouvelable, la question reste. Cette énergie ne serait-elle pas mieux employée ailleurs – pour compenser l’énergie fossile ?
A cela, Le Temps vient apporter un second regard : s’agissant du Qatar, le football n’a-t-il pas permis d’améliorer la situation de ce pays ? N’est-ce pas, grâce à la lumière jetée par la compétition internationale que le pays se trouve contraint d’évoluer ?
A titre d’exemple, l’éditorial du quotidien suisse cite le système de la kafala, cet assujettissement d’un travailleur à son employeur. Certes dit le Temps, il n’a pas disparu, mais il s’est assoupli. Le chemin à parcourir est immense pour la monarchie qatarie. Mais, "le football n’est peut-être pas étranger au fait que le Qatar soit aujourd’hui devenu un peu plus fréquentable qu’hier." Un peu moins infréquentable.