L’analyse livrée par un autre quotidien européen (Uj Szo, quotidien slovaque) est à lire sur le site eurotopics. Elle ne manque pas de nous renvoyer aussi à la guerre en Ukraine et aux déclarations du président russe Vladimir Poutine.
Face à Poutine, l’heure est au choix pour les non-alignés (Le Monde)
La Turquie a soudain haussé le ton et condamné par avance les référendums que la Russie assure vouloir assurer au pas de charge. Alain Frachon, dans Le Monde toujours, observe ce Sud Global. Cette soi-disant coalition d’Etats qui jugeraient la guerre en Ukraine comme une affaire de "Blancs", de même religion, affaire quasi d’un seul continent. Et bien éloignée des préoccupations du Sud Global, affaire, enfin, qui n’intéresseraient ni l’Afrique, ni l’Asie, ni le monde Arabe.
SI cela pouvait être le cas à l’heure du déclenchement de la guerre par la Russie, si fin février, début mars, cette analyse du Sud Global pouvait encore se tenir, le temps a passé et nombreux sont les indices que cette lecture géopolitique n’est plus d’actualité.
Vladimir Poutine n’avait pas terminé son discours que Pékin répétait sa demande de cessez-le-feu. Au sommet de Samarcande – semaine dernière – l’Inde a publiquement tancé le président russe en lançant : "on n’est plus à l’époque de ce genre de guerre."