Dépenser moins d’argent, c’est votre bonne résolution pour cette année ? Vous avez peut-être raison, en particulier si vous avez plus de 50 ans. Les entreprises engagent moins à partir d’un certain âge. En pleine récession, est-ce une bonne stratégie ? Pas de panique, il y a aussi des choses dont se réjouir pour cette année !
Les jeunes veulent travailler moins
Un tiers des Flamands de 20 ans n’envisagent pas de travailler plus de 30 heures par semaine. C’est ce qu’on peut lire dans Het Nieuwsblad ce matin. Ce n’est pas de la paresse, selon un économiste du travail, mais le signe d’une génération qui veut faire des choix équilibrés, et qui a grandi hantée par le concept de burn-out.
Le même économiste que dans Het Nieuwsblad a mené une étude sur la discrimination sur le marché du travail, dans de Standaard. En Europe, les principaux facteurs de discrimination ne sont pas les origines ou le genre, mais l’âge !
Les travailleurs de plus de 50 ans sont davantage discriminés parce que les employeurs leur préfèrent des jeunes dynamiques à l’aise avec la technologie… Des jeunes qui paradoxalement veulent travailler moins… Et qui de toute façon toucheront moins qu’une personne avec plus d’expérience, souligne l’éditorialiste du Standaard.
Une culture bien éloignée de celle des Américains, où il est monnaie courante de travailler jusqu’à ses 70 ans… 80 ans si on prend exemple sur le président. De notre côté de l’océan, à 50 ans, on se prépare déjà quasiment à partir à la retraite. Si le système américain a de nombreuses failles, souligne De Standaard, peut-être devrions-nous nous en inspirer ? En particulier en période de pénurie de main-d’œuvre, quand le potentiel des quinquagénaires et des sexagénaires est trop précieux pour être perdu par la discrimination.
Une année si pourrie que ça ?
La directrice du Fonds monétaire international l’a dit hier. Les prévisions ne sont pas bien réjouissantes pour l’année à venir. Un tiers de l’économie mondiale devrait entrer en récession. Une année plus difficile que celle que nous laissons derrière nous, a-t-elle confié à la chaîne américaine CBS.
Inutile de noircir le tableau plus que nécessaire, rassure cependant l’Echo. L’année ne va pas être facile, mais il y a de bonnes nouvelles. Le prix de gros du gaz en Europe est retombé à son niveau le plus bas depuis le début de la guerre, souligne l’Echo, qui cite d’autres grands noms du monde économique, qui se veulent, eux, rassurant.
Cela ne veut pas dire que le FMI a tort, écrit l’éditorialiste de l’Echo. Le rôle du FMI est d’alerter sur les risques potentiels. Et puis, Kristina Georgieva a quand même souligné une réussite, écrit l’Echo, celle des économies à se montrer moins dépendantes de la Russie.
Quelles sont les bonnes nouvelles de 2023 ?
Les bonnes nouvelles de l’année à venir sont en Une de la DH. Sur le plan économique encore une fois, il y a la baisse du prix du gaz, peut-être même une future stabilisation des prix de manière générale, avance la DH. Les Belges seraient même confiants. La preuve : les tour-opérateurs ne prévoient pas de baisse des réservations en vacances.
Au niveau scientifique, et de l’espace en particulier, on retient la nomination d’un nouvel astronaute belge, le Namurois Raphaël Liégeois, rappelle l’édito de la DH. La Belgique présente dans l’espace grâce au télescope James Webb également.
En 2023, il y aura des avancées pour la santé. Les vaccins à ARN messager pourraient traiter d’autres maladies que le covid. Il y a de nouveaux essais cliniques pour Alzheimer, une meilleure prise en charge de l’endométriose et des avancées thérapeutiques face au cancer…
Bref : l’année de toutes les prouesses scientifiques, comme titre la DH.
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