Les Belges n’ont plus d’argent à la fin du mois, c’est le constat de Test-Achats ce matin dans De Morgen. Ce n’est pas demain la veille que le Belge moyen va parier son argent sur le succès de tel ou tel artiste, comme l’espère la nouvelle start-up Clouty présentée dans l’Echo. Par contre, il y a fort à parier qu’ils continueront à boire une Achel, qu’elle porte le label "trappiste" ou pas.
Un quart des Belges sans le sou à la fin du mois
C’est le résultat d’une enquête de Tests-Achats dans De Morgen. Avec la hausse des prix, la proportion de Belges qui n’ont plus rien à la fin du mois a légèrement augmenté.
Les Belges sont même de plus en plus nombreux à devoir demander de l’aide financière à leur famille ou leurs amis, explique De Morgen. Un Belge sur 8 doit même grappiller dans ses économies, titre Het Laatste Nieuws.
On économise le chauffage et l’électricité, mais on économise plus de manière générale parce qu’on vit plus longtemps. Les Belges se méfient aussi de plus en plus du gouvernement. 7 personnes sur 10 croient même que les entreprises utilisent l’augmentation des prix pour faire des bénéfices.
Le casse-tête des droits d’auteur dans l’IT
Comment calculer les droits d’auteur que rapporte ce secteur ? C’est la Une du Tijd et de l’Echo ce matin. Les revenus en droits d’auteur liés au secteur de l’IT explosent ces dernières années, d’où la mise en place d’une réforme fiscale par le ministre des Finances, pour l’exclure du régime des droits d’auteur.
Le flou persistait cependant autour des développeurs de logiciels informatiques. Selon les libéraux du MR, ils doivent pouvoir bénéficier de ce régime fiscal favorable. Tout le monde n’est pas du même avis. Mais selon l’Echo et de Tijd, au bout du compte, les créateurs de logiciels seraient bien exclus de ce régime.
Un groupe de programmeurs informatiques indépendants a donc décidé d’aller devant la Cour constitutionnelle pour faire annuler cette loi. Ils estiment y avoir droit. L’Echo précise : le MR compte remettre le dossier sur la table du gouvernement. Peu de chance que cela aboutisse cependant… Cette mesure est censée rapporter 37,5 millions d’euros de recettes fiscales en 2023, conclut le journal.
Sur quel artiste musical pariez-vous ?
On connaît les ventes aux enchères pour une guitare ayant appartenu à Kurt Cobain, un blouson de Michael Jackson, et même un chewing-gum mâché par Britney Spears. L’entreprise Clouty veut désormais permettre aux amateurs de parier sur le succès d’un genre musical, d’un artiste ou même d’un morceau.
Et visiblement, cela marche, remarque l’Echo. Clouty a déjà créé un premier indice, "Le Musiq index". Il vise à répliquer la performance financière hebdomadaire des 500 chansons les plus streamées sur les plateformes. Clouty veut que l’on puisse suivre le cours de cet indice comme celui du bitcoin, de l’or ou des matières premières, et même le décliner en fonction des genres musicaux pour permettre aux traders de parier à la hausse ou la baisse sur tel ou tel genre ou artiste.
L’exemple donné dans l’Echo : vous pourriez parier à la hausse sur Rosalia ou les Red Hot Chili Peppers, et à la baisse sur les Rolling Stones.
La bière d’Achel n’est plus une trappiste
Il y aura une bière trappiste en moins sur les cartes des bars ! Ou plutôt, elle n’aura plus le nom de bière trappiste. C’est la Une de la Gazet Van Antwerpen et du Tijd. L’Abbaye d’Achel est passée entre les mains d’un entrepreneur. La bière n’aura donc plus le nom de trappiste. Dix bières dans le monde ont le droit de porter ce nom, et la moitié sont Belges.
Il y a encore quelques années, les bières trappistes étaient toutes belges. Pas de quoi s’inquiéter, d’après une experte dans la Gazet Van Antwerpen. L’origine belge reste un gage de qualité partout dans le monde. Les bières trappistes belges se vendent d’ailleurs mieux que les Autrichiennes ou les italiennes, précise-t-elle.
Le danger reste tout de même l’absence de succession. Pour être appelée trappiste, une bière doit être produite par ou sous la supervision de moines, et il y en a de moins en moins.
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