La très conservatrice Cour suprême des États-Unis a enterré vendredi un arrêt qui, depuis près d'un demi-siècle, garantissait le droit des Américaines à avorter mais n'avait jamais été accepté par la droite religieuse. Si les interruptions de grossesse volontaires ne deviennent pas de facto illégales, chaque État est désormais libre de les autoriser ou non. Une situation qui inquiète aussi en Belgique.
Le Premier ministre Alexander De Croo s'est ainsi dit, sur Twitter, "très préoccupé des implications de la décision de la Cour suprême des États-Unis (...) et du signal qu'elle envoie au monde". Il a souligné qu'"interdire l'avortement ne menait jamais à moins d'avortements mais seulement à davantage d'avortements peu sûrs". Il a enfin promis que la Belgique continuera de travailler avec les autres pays pour avancer sur les droits sexuels et reproductifs "partout".