Camille De Rijck nous parle d'un moment essentiel dans le monde de la musique classique, la répétition. Essentielle ou finalement pas essentielle, puisque cela dépend du chef d'orchestre et des musiciens.
La jeune harpiste belge Anneleen Lenaerts, qui est devenue il y a peu la première harpe soliste du Wiener Staatsoper, l'Opéra d'Etat de Vienne, l'une des institutions les plus prestigieuses, sera bientôt l'invitée de Demandez le programme. Elle expliquait récemment à Camille que le secret de ce grand orchestre pour pouvoir jouer pratiquement tous les soirs des pièces d'un répertoire très différent, c'est de ne jamais répéter.
Il y a eu des débordements au cours du XXe siècle dans le sens de ne pas faire de répétitions. Par exemple, nous savons qu'un opéra demande généralement trois semaines de répétitions en amont avec les chanteurs comédiens, avec l'orchestre, le chef d'orchestre et le metteur en scène. C'est le résultat d'une longue gestation. Alors que dans les années 50... c'était tout à fait différent.