Le Parlement a approuvé vendredi les modalités de recrutement du futur "ombudsman" régional. Bruxelles sera la dernière région du pays à disposer de ce service.
A quoi servira-t-il ?
Ce sera un service de médiation classique, comme en disposent les autres régions et certaines communes bruxelloises : une interface entre le citoyen et les administrations.
Un endroit qui accueille et traite les plaintes ou les doléances des habitants lorsqu'un service public dysfonctionne, si une administration tarde à fournir un document ou la réponse à une question.
Les administrations régionales pas concernées ?
A priori, non. Le médiateur pourra aussi traiter les plaintes au niveau des communes lorsque les communes ne disposent pas de leur propre service de médiation. Il sera aussi compétent pour les services dépendant de la Commission communautaire française (la Cocof) et pour les services bicommunautaires. Le futur ombudsman régional devra donc être bilingue.
Quels seront ces moyens d'action ?
Ils seront forcément limités. En général, un médiateur ne dispose pas d'un pouvoir d'injonction mais il peut alerter le Parlement via son rapport annuel d'activités, formuler des recommandations, essayer de trouver des solutions.
Sera-t-il indépendant ?
En principe, oui. Il dépendra du Parlement mais jouira d'une totale indépendance par rapport au pouvoir politique et aux administrations.