Que mettraient les acteurs de la Justice tout en haut de l'agenda politique de cette rentrée ? C'est la question que nous leur avons posée.
Parmi ceux-ci, Réginald De Beco, avocat et président de la Commission prison de la Ligue des droits de l'Homme note que "la priorité qui serait inscrite à mon agenda si j’étais ministre serait de mettre sur la table un nombre aussi étendu que possible de peines alternatives. A cet égard, il faut se montrer créatif et innover. Se contenter de construire plus de prisons n’est certainement pas la bonne réponse pour lutter contre le sentiment d’insécurité". Pour lui, "la prison n’est ni la panacée, ni la meilleure réponse à la délinquance".
Il a donné plus en détails dans un chat avec les internautes. "Je préconise les amendes proportionnelles aux revenus, les confiscations de biens, la peine de travail, le port d'un bracelet électronique, l'assignation à résidence, la probation, etc".
Pour lui, rester trop longtemps en prison fait pis que mieux. "Les études criminologiques récentes démontrent que les condamnés qui obtiennent une libération conditionnelle bien préparée connaissent nettement moins de récidives que les détenus qui font l'intégralité de leur peine".
Relisez l'intégralité de ce chat ci-dessous.
RTBF