Londres arrive en tête des villes où ce coût est le plus élevé (11,4 milliards d'euros), devant Bucarest et Berlin.
"Notre étude révèle combien un air toxique est nuisible à la santé mais aussi combien d'importantes inégalités existent entre les différents pays d'Europe", commente le secrétaire général de l'EPHA, Sascha Marschang, cité dans un communiqué de l'association Respire.
"La situation peut être améliorée par des politiques publiques en matière de transports et les villes peuvent réduire les coûts en encourageant les mobilités non polluantes", poursuit-il.
La pollution de l'air en ville est due à plusieurs facteurs : transports, chauffage des habitations ou encore activités industrielles ou agricoles.
S'il est compliqué d'évaluer précisément la part de chacun de ces secteurs, le rapport s'est penché sur celui des transports et estime qu'une augmentation de 1% du nombre de voitures dans une ville augmente les coûts sociaux de près de 0,5%. "Il faut faire des efforts pour des transports moins polluants : marche, vélo et véhicules électriques", explique Olivier Blond, directeur de l'association Respire.
La pollution de l'air est responsable de 480.000 morts prématurées chaque année en Europe, selon l'Agence européenne de l'environnement (AEE). Des chiffres qui pourraient être sous-estimés.